L'homme est avant tout un animal social. Si il a inventé l'écriture c'est pour partager l'information et lorsqu'on écrit un article ou un ouvrage c'est avant tout pour satisfaire ce besoin de partager. Et tout le monde ne peut raisonnablement pas se taper 20 ans à fouiller aux archives.
Une version papier demeure aussi une valeur sûre pour assurer la pérennité d'un ouvrage, au moment où on arrive à ne plus être capable de lire une version des années 1990 écrit en Word ou archivé sur un de ces dizaines de supports magnétiques, désuet en arrivant sur le marché, qu'on ne peut plus lire faute de support ou encore plus incertain sur le nuage qui carbure au plus que présent de l'« éphéméritif » qui risque de se vider à la première pluie, alors qu'on peut encore lire sans support technique une bible centenaire ou une tablette égyptienne en argile qui date de plus de 3000 ans.
Le texte suit le parcours lors de l'ouverture du Saguenay d'une famille inclusive comprenant les beaux-frères Harvey ou Desbiens, Gonthier ou Dallaire, ou les cousins Guay, sur une courte période précise, au ras du sol, vu dans le miroir de François Maltais « dit le 21 », son frère Marcel (mon ancêtre) et leurs familles. À mesure qu'on avance on découvre l'importance du transport par goélette véritable grappe industrielle, du réseau d'affaire de Charlevoix beaucoup plus structuré qu'on le raconte et des efforts des familles au cœur de cette aventure qu'on attribue souvent, à tort, surtout au clergé ou aux gouvernements.
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