jeudi 27 novembre 2025

Quatre chiffres importants sur l'IA

 70

L’intelligence artificielle fêtera son 70e anniversaire en 2026. En effet, c’est en 1956 que la Conférence de Dartmouth établit l’intelligence artificielle comme une discipline à part entière. « Chaque aspect de l’apprentissage ou toute autre caractéristique de l’intelligence peut en principe être décrit avec une telle précision qu’il est possible de créer une machine capable de le simuler », décrit un rapport de l’UNESCO, qui cite John McCarthy, un des instigateurs de cette conférence internationale qui a rassemblé 20 chercheurs au Collège Dartmouth, situé à trois heures de route de Montréal, au New Hampshire. Le budget de la conférence s’élevait à 7500 $ US. En comparaison, en 2026, ce sont 1300 milliards de dollars américains qui seront investis en IA dans le monde, selon UBS.

945

D’ici à 2030, la consommation mondiale d’électricité des centres de données devrait passer de 415 à 945 térawattheures, selon un rapport publié en avril par l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Au cours des cinq prochaines années, l’intelligence artificielle générative fera plus que doubler les besoins en électricité des parcs de serveurs, portant leur consommation à 3 % de la demande mondiale. Cela correspond à 1,5 fois la production totale d’électricité du Canada au cours de l’année 2023, qui était de 613 térawattheures, selon Statistique Canada. Déjà, en 2024, les centres de données consommaient 20 % de l’approvisionnement annuel en électricité de l’Irlande, et 25 % de celui de l’État de Virginie. Au Québec, on prévoit que les centres de données multiplieront leur consommation d’électricité par sept d’ici 2035.

25 %

Un emploi sur quatre (25 %) dans le monde est potentiellement exposé à l’automatisation par l’intelligence artificielle générative, selon un rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT) publié en mai 2025. Dans les pays à revenus élevés, ce sont même 34 % des emplois qui sont susceptibles d’être automatisés. Le rapport souligne toutefois que le scénario le plus probable est que ces emplois seront transformés plutôt que supprimés. Dans les pays riches, les emplois les plus exposés à l’automatisation représentent 9,6 % de l’emploi des femmes contre 3,5 % pour les hommes. Parmi les métiers les plus hautement exposés figurent les dactylographes, les commis à la comptabilité et à la paie, les courtiers en valeurs mobilières, les analystes financiers, les vendeurs en centre d’appels et les développeurs web.

2027

À la fin de l’année 2027, les intelligences artificielles se seront améliorées au point qu’elles seront meilleures que les humains dans tous les domaines, avance Daniel Kokotajlo, ancien chercheur d’OpenAI, cité par la BBC. Il dirige l’AI Futures Project (AI-2027). Cet OBNL situé en Californie prédit des scénarios de développement de l’IA. L’année 2027 marquerait un tournant, affirme-t-il : l’IA se désintéresserait de la morale et de l’éthique. La rivalité entre les États-Unis et la Chine stimulera les investissements de part et d’autre. Au milieu des années 2030, l’IA tuerait les humains avec des armes biologiques invisibles. Gary Marcus, chercheur américain en sciences cognitives et un des principaux détracteurs d’AI2027, juge ce scénario non pas impossible, mais extrêmement improbable, précise la BBC.


mardi 18 novembre 2025

la baie d'Hudson

 Dans même pas 20 000 ans, la baie d'Hudson n'existera plus. Et la baie James aura disparu bien avant cela. Qu'est-ce qui me permet de faire cette affirmation? Parce qu'il y a relèvement isostatique, bref, soulèvement de l'écorce terrestre, partout où l'inlandsis laurentidien se trouvait, surtout là où il était le plus épais et on sait qu’il atteignait jusqu'à quatre kilomètres d'altitude par endroit, le point de référence étant le niveau moyen des océans. Il s'est installé peu à peu au début de la glaciation wisconsinienne, il y a 110 000 ans et a disparu il y a 8 000 ans, dans le nord du Québec. Les terres remontent graduellement depuis qu'elles ont été libérées du poids du grand glacier nord-américain, sa masse ayant été présente pendant presque 100 000 ans. Le littoral ouest de la baie d'Hudson est considéré comme un des secteurs les plus remarquables de ce phénomène, qui se poursuit encore de nos jours au rythme de un mètre par siècle. Il est particulièrement visible dans les zones plates des basses terres de la côte. Il ne faut pas être un grand mathématicien pour faire le calcul à partir des données disponibles et tirer une conclusion. Quelle est la profondeur maximale de la mer d'Hudson? Elle a une profondeur moyenne de 128 mètres et une profondeur maximale de 259 mètres. Un mètre d'élévation du sol par siècle, ça donne en moyenne 12 800 ans et au maximum 25 900 »ans. Ceci dit, doit-on prendre en compte le poids de l'eau qu'on retrouve actuellement dans cet immense bassin pour contrecarrer l'isostasie? Il y a des fluides dans le manteau terrestre qui font davantage le poids pour ramener à son état de sphère la Terre, sa croûte, comme un bateau sur l'eau, suivant le principe d'Archimède.




Guillaume Couture

 

Je ne t'ai pas oublié.

Ta passion pour les mots, leur étimologie,  l'art du bon français m'avaient impresionnés.

Tu es parti trop vite, avec un avenir prometteur!

 

samedi 15 novembre 2025

Le temps n'est peut-être pas unidimensionnel

  Des scientifiques affirment que le temps n'est peut-être pas unidimensionnel !


Une nouvelle théorie suggère que le temps s'écoule dans trois directions, façonnant l'espace lui-même, et pourrait enfin unifier la relativité et la physique quantique.


Proposée par le Dr Gunther Kletetschka de l'Université d'Alaska Fairbanks, cette théorie postule que le temps possède trois dimensions, et non une seule. Selon ses recherches, l'espace n'est pas le fondement de la réalité, mais plutôt un sous-produit du temps multidimensionnel, à l'image d'une image peinte sur une toile temporelle. Le modèle suggère un univers composé de six dimensions : trois spatiales et trois temporelles.




jeudi 6 novembre 2025

Michel Siffre

 En 1972, un scientifique français descendit dans les entrailles de la Terre… pour tester les limites de l’esprit humain.

Il s’appelait Michel Siffre, géologue et chercheur en chronobiologie, obsédé par une question unique :
> Le temps est-il quelque chose que nous vivons… ou quelque chose que nous créons à l’intérieur de nous-mêmes ?
Pour y répondre, il décida de s’isoler totalement du monde.
Il entra dans une grotte profonde du Texas, à plus de 130 mètres sous terre.
Aucune lumière. Aucune montre. Aucun contact humain.
Seulement une obscurité absolue, un silence si dense qu’il pouvait entendre battre son propre cœur, comme le martèlement d’un marteau dans le vide.
Michel descendit avec le strict nécessaire : un peu de nourriture, une lampe faible, et un dispositif scientifique pour envoyer des signaux à son équipe à la surface.
Mais il ignorait qu’il s’apprêtait à vivre une expérience qui bouleverserait à jamais la compréhension humaine du temps.
Les premiers jours, il tenta de garder une routine : manger quand il avait faim, dormir quand la fatigue le gagnait.
Mais peu à peu, quelque chose d’étrange se produisit.
Privé de lever et de coucher du soleil, son sens du temps s’effaça.
Les heures devinrent abstraites, les jours se confondirent comme des rêves sans fin.
Au fil des semaines, son corps créa une nouvelle horloge interne :
il restait éveillé 36 heures d’affilée, puis dormait 12 heures.
Son organisme avait inventé un rythme à lui seul, détaché de toute notion de jour ou de nuit.
Mais le prix à payer fut terrifiant.
Michel commença à halluciner :
il voyait des ombres bouger dans le noir, entendait des voix inexistantes.
Des mots simples lui échappaient.
Il bégayait en parlant tout seul.
Et surtout, il sentait une présence invisible dans la grotte — tout en sachant qu’il était seul.
Après 180 jours, on le fit enfin remonter à la surface.
Quand on lui demanda combien de temps il pensait être resté, il répondit avec assurance :
> « 151 jours. »
Il avait perdu 29 jours… sans même s’en rendre compte.
Le constat fut stupéfiant :
l’isolement total ne modifie pas seulement notre perception du temps,
il reprogramme littéralement notre cerveau.
Michel Siffre venait de démontrer que le temps n’existe pas en dehors de nous…
c’est nous qui le créons.
Son expérience changea la face de la recherche :
elle permit de mieux comprendre les cycles du sommeil,
aida la NASA à étudier les effets de l’isolement spatial,
et éclaira les conséquences psychologiques de la détention solitaire.
Mais derrière cette gloire scientifique, Michel sortit profondément marqué.
Sa mémoire s’était fragilisée, et il lui fallut des années pour se reconstruire.
Il laissa derrière lui un héritage scientifique immense…
et une question qui nous hante encore :
> Le temps est-il une réalité,
ou seulement une illusion que notre cerveau invente pour ne pas se perdre dans le néant ?
Car Michel Siffre l’avait compris mieux que quiconque :
les plus dangereuses des solitudes ne se trouvent pas sous terre…
mais à l’intérieur de nos propres esprits.

The Man Trap

En 1966, Star Trek a présenté l'un des épisodes les plus troublants de toute sa saga : « The Man Trap », une histoire qui ressemblait à de la science-fiction, mais qui au fond parlait de la peur la plus ancienne de l'être humain : être dévoré par ce qu'il désire comprendre.


La créature de l'épisode était un être solitaire, le dernier de son espèce, condamné à se nourrir de sel humain. Capable de prendre n'importe quelle forme, elle imitait les visages, les voix et les émotions. Elle paraissait intelligente, même sensible… mais ce n'était que de la faim déguisée en empathie.
Le scientifique qui a tenté de la protéger l'a confondue avec un être rationnel, et cette erreur lui a coûté la vie. Son amour envers la bête était un avertissement sur les dangers de la compassion aveugle : celle qui tente d'humaniser ce qui en essence est instinct.


Dans la scène finale, lorsque la créature perd son déguisement et attaque le Capitaine Kirk, ce que nous voyons n'est plus un monstre, mais un miroir. Le reflet de l'impulsion primitive qui nous habite encore : le désir, la violence, l'incapacité de nous arrêter même si nous savons que nous détruisons ce que nous aimons.

The Man Trap ne parlait pas d'extraterrestres. Il parlait de nous.




Quatre chiffres importants sur l'IA

  70 L’intelligence artificielle fêtera son 70 e  anniversaire en 2026. En effet, c’est en 1956 que la Conférence de Dartmouth établit l’int...