En regardant les mésanges qui recherchent de quoi manger, voir le soleil réchauffer le ciel, les arbres se ravitaillant de ses couleurs afin de se préparer pour la prochaine saison, on constate que la nature continue ses transitions sans se préoccuper des états d'âmes de la race humaine. On s'est toujours pensé supérieur à ce qui existe sur terre. Pourtant, notre fragilité est mise en évidence ces derniers jours.
On obtient une sérénité en se connectant sur cette nature. De savoir que la vie va toujours continuer à sa façon. De savoir qu'un plan a été établit. Que nous avons notre chance de démontrer ce que l'on peut faire en situation d'urgence. La décision nous revient entièrement. Les fourmis s'organisent bien quand leur résidence se fait détruire. Le groupe prend le dessus sur l'individu.
Une maladie qui n'attaque que l'humain, qui fait une triage non pas ethnique, ni financier, mais par une sélection naturelle qui semble très difficile à accepter dans nos conceptions. Un triage aux saveurs de réorganisation mondiale, de réévaluation des valeurs personnelles, de la mise en importance de façon de faire qui urgeaient à faire des changements, dans nos habitudes de consommation abusives, dans nos vieux systèmes désuets économiques. Nos modes de vies devenaient trop rapides, sans signification, en retirant tout aspect de réflexion intérieure, en voulant constamment remplir les trous vides qui effraient dans l'instant présent. Les films, sports, les exigences de société à la performance nous ont étouffés, et c'est la nature actuellement qui nous renvoie le message: il faut prendre un temps d'arrêt forcé, une convalescence imposée. Pas juste quelques membres de la société, pas juste les plus riches ou les plus pauvres, mais chacun individuellement.
Tout un tournant dans notre histoire de groupe! Se faire imposer une réflexion sur nos comportements est comme une punition, mais il y a moyen de s'en sortir. La nature sait se reconstruire, s'adapter dans toute condition. Les cellules biologiques ont toujours travaillé à faire en sorte que le corps puisse fonctionner. On dirait un test humanitaire. Finies les études, les recherches et les discussions. Que ferons nous de notre futur après cela? Comment reconstruire une organisation mondiale qui a atteint ses limites? Aucun modèle dans le passé ne correspond à ce qui se passe en mars 2020. Une attaque sanitaire et financière en même temps, avec un ennemi invisible, qui ne se combat pas avec des fusils, mais du savon, de l'isolement et beaucoup de patience.
La sérénité se présente en regardant les arbres, alors que la peur et l'anxiété réapparaissait en consultant les médias sociaux. C'est une thérapie personnelle pour chacun. Les religions enseignaient le recueillement, la méditation, la prière dans des des temples avec des rituels, de s'en remettre à un Dieu extérieur. La nouvelle spiritualité nécessite une réflexion intérieure à soi, personnelle, à une connection avec ce qu'il y a de plus grand en soi. Non pas le vide, qui fait peur et qu'on essaie trop souvent d'étouffer. Mais il faut rechercher à se brancher sur le vrai humain en soi, altruiste, compatissant, aimant.
Jasmin Tremblay
18 mars 2020
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